Pourquoi emprunter lorsqu’on est artisan ?
Gérer un chantier, ce n’est pas seulement poser une pompe à chaleur ou isoler un logement. C’est aussi assumer en amont des frais importants : achat de matériel, constitution d’un stock, mobilisation d’équipes avant même d’avoir encaissé la première facture.
À cela s’ajoutent les délais de règlement. Dans le bâtiment, le paiement du client arrive généralement après la fin du chantier… avec parfois beaucoup de retard, voire des impayés ! Et les subventions type MaPrimeRénov’ ne sont versées qu’après validation par l’Anah. Il faut compter en moyenne entre 7 et 11 semaines pour recevoir le paiement de MaPrimeRénov’. Cependant, ce délai peut être largement prolongé, jusqu’à plusieurs mois, voire plus d’un an, en cas de forte charge administrative ou de dossier incomplet. Un laps de temps qui peut vite peser sur la trésorerie.
Les aléas compliquent encore la situation : intempéries, retards de livraison, dossiers administratifs qui prennent plus de temps que prévu… Autant de facteurs qui allongent les délais et fragilisent la trésorerie.
Sans solution de financement adaptée, les conséquences sont immédiates : interruption de chantier, impossibilité de saisir de nouvelles opportunités, réputation mise en danger. Emprunter devient alors non pas un luxe, mais un véritable levier pour sécuriser son activité et continuer à développer son entreprise sereinement.
Prêt artisan : quelles solutions de financement pour les artisans ?
Les solutions classiques
Lorsqu’un artisan cherche à financer ses besoins de trésorerie, les premiers réflexes sont souvent les mêmes :
- Le découvert bancaire : accessible rapidement, mais coûteux et limité dans son montant. Il reste une solution de court terme, rarement adaptée à des besoins récurrents ou plus importants.
- Le crédit bancaire classique : il peut financer un chantier ou un investissement, mais son obtention est longue. Les petites structures, jugées trop fragiles par les banques, essuient fréquemment des refus.
- L’affacturage ou la cession de créance : utiles pour transformer des factures en liquidités immédiates, ces solutions sont généralement réservées aux entreprises ayant une clientèle très solide et de gros volumes.
Leurs limites pour le bâtiment
Dans le secteur du bâtiment, ces outils montrent vite leurs failles :
- Des garanties souvent exigées, difficiles à fournir pour un artisan ou une jeune entreprise.
- Des délais d’instruction trop longs, qui ne répondent pas à l’urgence des besoins de trésorerie liés aux chantiers.
- Des solutions mal calibrées : pensées pour des structures plus grandes, elles ne correspondent pas toujours aux besoins ponctuels et opérationnels des TPE et PME du bâtiment.
En clair, ces options traditionnelles laissent de nombreux artisans sans réponse face à leurs problématiques de financement au quotidien.
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Les solutions spécifiquement conçues pour les artisans et les installateurs
Les solutions classiques montrent vite leurs limites. Heureusement, il existe aujourd’hui des outils pensés sur mesure pour les professionnels du bâtiment. Leur objectif : sécuriser la trésorerie, simplifier l’administratif et fluidifier la relation commerciale avec les clients.
L’avance de subvention
Avec la rénovation énergétique, les aides publiques comme MaPrimeRénov’ représentent une part essentielle du financement des projets. Problème : ces subventions ne sont versées que plusieurs mois après validation du chantier par l’Anah.
C’est précisément là qu’intervient l’avance de subvention proposée par ECAIR. Concrètement, ECAIR agit comme mandataire administratif et financier :
- le dossier est constitué et soumis à l’Anah,
- l’avance des aides peut être demandée,
- l’artisan est payé dès la validation du chantier, sans attendre le versement officiel de l’aide.
Résultat : la trésorerie est sécurisée, les chantiers s’enchaînent sans blocage, et l’entreprise peut se concentrer sur son métier plutôt que sur l’administratif.
Le crédit affecté
Autre situation fréquente : un client veut faire son projet mais ne dispose pas de la somme nécessaire pour régler rapidement. Conclure la vente présente donc le risque d’avoir un impayé. Dans ce cas, la solution repose sur le crédit affecté travaux, proposé par ECAIR.
L’avantage ? L’artisan n’a rien à gérer :
- Simulation instantanée en quelques clics,
- Accord de principe le jour même,
- Offre ferme sous 24 à 48 heures,
- Versement garanti à l’artisan 5 jours après la fin des travaux.
Le financement est calibré en tenant compte des économies d’énergie futures, ce qui rend le projet plus concret et plus facile à défendre auprès du client.
En pratique, cette solution permet aux installateurs de conclure davantage de ventes, sans perdre de temps dans des démarches bancaires lourdes et souvent hors de portée.
Choisissez la solution qui vous parle le mieux, celle qui vous permet de travailler sans blocages, et contactez Ecair pour être accompagné.
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