Une crise sans précédent pour le BTP
Un marché en forte contraction depuis 2024
Depuis 2024, le secteur du bâtiment traverse une zone de turbulence inédite.
Sur la construction neuve, les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur un an (février 2024 – janvier 2025), le nombre de permis de construire a reculé de plus de 11 %, et reste près de 30 % en dessous des niveaux d’avant-Covid. Même constat du côté des mises en chantier : en janvier 2025, seulement 24 800 logements ont été lancés, soit 20 % de moins qu’un mois plus tôt.
La rénovation ne permet pas de compenser, puisque le nombre de projets de rénovation a légèrement baissé en 2024 (-0,5% par rapport à l’année précédente).
Certes, quelques signaux de reprise apparaissent depuis mi-2025, mais ils ne suffisent pas à combler le retard accumulé. Pour beaucoup d’entreprises du BTP, le carnet de commandes s’est vidé et la visibilité à moyen terme reste fragile.
Les causes majeures de la crise
Plusieurs facteurs expliquent cette contraction brutale :
- Un financement plus difficile pour les particuliers : malgré une légère détente des taux immobiliers (autour de 3,1 % en mai 2025, contre 3,5 % début 2024), beaucoup de ménages peinent encore à décrocher un prêt, ce qui freine leurs projets de construction ou de rénovation.
- Des coûts de chantier toujours élevés : au premier trimestre 2025, les prix des matériaux et de l’énergie ont encore progressé, rognant les marges des entreprises.
- Un pouvoir d’achat fragilisé : même si l’inflation est retombée autour de 1 % à l’été 2025, elle a laissé des traces sur le budget des ménages.
- Un cadre réglementaire mouvant : la fin du dispositif Pinel a fait chuter les ventes de logements neufs aux investisseurs, tandis que la suspension temporaire de la plateforme MaPrimeRénov’ – Rénovation d’ampleur, à l’été 2025, a déstabilisé de nombreux projets.
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2025, une année charnière pour le secteur du bâtiment
Les mesures gouvernementales en soutien
Bonne nouvelle : 2025 marque une véritable impulsion pour la rénovation énergétique. Le dispositif MaPrimeRénov’, réorienté vers les rénovations d’ampleur, connaît une explosion des demandes. En seulement six mois, plus de 95 000 dossiers ont été déposés dont 62 000 au 2ᵉ trimestre soit une hausse spectaculaire de +173 % comparée à la même période en 2024. Le mois de juin a été particulièrement intense : 29 000 dossiers en trois semaines, juste avant la suspension temporaire du guichet le 23 juin.
Cependant, cette ruée a aussi fragilisé le système : les délais d’instruction des dossiers se sont allongés, passant de 70 à 105 jours, et le budget 2025 a été mis sous tension.
En résumé : MaPrimeRénov’ offre un formidable levier pour les chantiers, mais il exige aujourd'hui une préparation encore plus soignée pour sécuriser les dossiers. Les professionnels ont donc tout intérêt à anticiper, affiner leurs propositions et accompagner au mieux les clients dans la constitution des dossiers.
Vers une reprise progressive d’ici 2026 ?
Côté crédit immobilier, les conditions s’améliorent clairement : les taux moyens, qui dépassaient les 4 % fin 2023, sont tombés autour de 3,1 – 3,2 % en juin 2025, grâce à l’orientation plus accommodante de la BCE.
La conjonction d’un crédit plus accessible et d’un soutien renforcé sur la rénovation énergétique amorce une dynamique positive. Selon le cabinet Xerfi, les transactions immobilières dans l’ancien pourraient croître de +5 % en 2025, avant une accélération début 2026, à +13 %. Or les études montrent que 70 à 80% des transactions immobilières sont suivies de travaux de rénovation réalisés par les acquéreurs.
Pour autant, l’embellie reste fragile. Plusieurs experts anticipent une remontée des taux en 2026 autour de 3,4 % si la conjoncture macroéconomique se dégrade ou si l’inflation repart à la hausse.
Comment les acteurs du BTP peuvent s’adapter pour surmonter la crise ?
Face à un marché tendu, les entreprises du bâtiment n’ont d’autre choix que de s’adapter. Plusieurs leviers permettent de maintenir son activité, de préserver sa trésorerie et surtout de continuer à convaincre des clients hésitants.
Optimiser la gestion et la rentabilité des chantiers
Dans un contexte de coûts élevés, chaque euro compte. La digitalisation des processus de suivi de chantier (planning, approvisionnement, facturation) permet d’éviter les retards et les surcoûts. De plus en plus d’artisans s’équipent de solutions numériques pour :
- mieux suivre leurs marges en temps réel,
- optimiser la logistique et réduire les pertes de matériaux,
- gagner du temps administratif et se concentrer sur le développement commercial.
Une meilleure organisation interne est souvent le premier pas pour retrouver de la rentabilité, même sans augmentation du volume de chantiers.
Trouver de nouveaux leviers de financement pour convaincre les clients
La difficulté actuelle n’est pas seulement de trouver des projets, mais surtout de les faire signer. Beaucoup de particuliers hésitent à lancer leurs travaux par crainte du coût, même lorsqu’ils bénéficient d’aides. C’est là qu’interviennent de nouvelles solutions de financement.
- L’avance immédiate des aides MaPrimeRénov’ (ECAIR) : un outil puissant pour les installateurs. Les clients n’ont plus besoin d’avancer le montant de la prime : la trésorerie est sécurisée, et l’obstacle psychologique de l’investissement initial disparaît.
- Le Crédit Travaux (ECAIR) : plutôt que de présenter un devis de 20 000 ou 30 000 €, l’installateur peut proposer une mensualité claire et accessible, mise en regard des économies d’énergie attendues. Exemple : “Votre mensualité est de 100 €/mois, mais vos économies sur la facture d’énergie atteignent 120 €/mois. Résultat : votre projet vous rapporte 20 € par mois dès la première année, sans rien débourser.”
👉 Cette approche transforme un devis perçu comme trop élevé en un investissement rentable et immédiat. Pour l’artisan, c’est une façon concrète d’augmenter son taux de conversion et de signer des chantiers qui, autrement, auraient été refusés.
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Renforcer sa communication et sa prospection pour gagner des marchés
Dans un environnement concurrentiel, il ne suffit plus de répondre à des demandes : il faut provoquer la décision. Trois axes clés :
- Mieux qualifier ses prospects : cibler en priorité les foyers réellement solvables et motivés.
- Adapter son discours commercial : passer d’un argumentaire centré sur le prix du devis à une approche basée sur les économies et le confort générés par les travaux.
- Soigner la conversion des devis : en présentant des solutions de financement et en mettant en avant le gain net pour le client, l’installateur se positionne comme un véritable partenaire de projet plutôt que comme un simple vendeur.
💡 En résumé : ceux qui réussiront à passer ce cap sont ceux qui sauront être à la fois plus efficaces dans leur gestion, plus créatifs dans le financement, et plus percutants dans leur communication. Des solutions comme celles proposées par ECAIR ne sont pas de simples “options” : elles deviennent un atout stratégique pour transformer la crise en opportunité.
Les solutions ECAIR : un atout pour rester compétitif malgré la crise
Dans un marché où les marges se réduisent et où les clients hésitent de plus en plus à s’engager, disposer des bons outils financiers fait toute la différence. C’est précisément là qu’intervient ECAIR, avec deux solutions pensées pour les installateurs et entreprises de travaux : fluidifier leur trésorerie et lever les freins à la décision des clients.
Fluidifier la trésorerie avec l’avance immédiate des aides MaPrimeRénov’
Attendre plusieurs mois le versement des aides peut fragiliser la trésorerie d’une entreprise de rénovation. Avec l’avance immédiate proposée par ECAIR, l’installateur reçoit directement le montant des subventions MaPrimeRénov’. Résultat :
- le client n’a rien à avancer, ce qui simplifie sa décision,
- l’installateur sécurise sa trésorerie et peut enchaîner plus rapidement les chantiers,
- les cycles de paiement sont raccourcis, réduisant le risque d’impayés ou de blocages financiers.
Transformer son discours commercial grâce au Crédit Travaux
Traditionnellement, la vente se fait autour d’un devis : 10 000 €, 20 000 €, parfois 30 000 € à payer par le client. Dans le contexte actuel, beaucoup reculent face à ces montants.
Avec le Crédit Travaux ECAIR, l’installateur change totalement de perspective : il ne vend plus un devis, mais une mensualité mise en regard des économies d’énergie générées. Exemple concret :
“Votre projet représente 100 € par mois, mais il vous permet d’économiser 120 € sur votre facture d’énergie. Résultat : vous gagnez 20 € par mois dès la première année, sans rien débourser.”
Cet argumentaire transforme la perception du client : le chantier n’est plus une dépense, mais une opération rentable et immédiate.
Les installateurs qui adoptent cette approche constatent un impact direct :
- des devis refusés qui deviennent des chantiers signés,
- un taux de conversion en nette hausse,
- une relation client plus solide, basée sur la valeur et non uniquement sur le prix.
En résumé : ne laissez plus les blocages financiers freiner vos ventes. Avec ECAIR, transformez vos devis en chantiers signés et sécurisez votre activité dès aujourd’hui.
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