En 2025, impossible d’ignorer le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) : il est devenu la condition obligatoire pour permettre à vos clients de bénéficier des aides publiques à la rénovation énergétique. Mais au-delà d’une simple certification technique, le RGE s’impose désormais comme un véritable argument commercial. Il rassure les particuliers sur la qualité de vos travaux, tout en leur ouvrant l’accès à des financements conséquents.
Dans cet article, nous allons passer en revue :
- les principales aides disponibles en 2025 grâce au label RGE,
- la manière de les transformer en arguments de vente concrets,
- et les solutions pour lever les derniers freins liés au financement, afin de sécuriser vos devis et conclure davantage de chantiers.
Être artisan RGE en 2025 : un avantage incontournable
Le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) est une certification délivrée aux artisans et entreprises du bâtiment qui démontrent leur compétence dans les travaux de rénovation énergétique (isolation, chauffage, ventilation, solaire, etc.). En clair, il atteste que vos réalisations respectent des critères de qualité précis et contribuent réellement à améliorer la performance énergétique des logements.
En 2025, le RGE n’est plus une option : c’est la clé d’accès indispensable aux aides publiques. Sans lui, vos clients ne peuvent pas bénéficier de MaPrimeRénov’, de l’éco-PTZ, des CEE ou encore de la TVA réduite. Autrement dit, être certifié RGE conditionne directement la capacité de vos prospects à financer leurs travaux.
Mais le RGE va bien au-delà d’une formalité administrative. C’est aussi un atout marketing puissant : il valorise votre sérieux, vous distingue de la concurrence et rassure vos clients. Lorsqu’un particulier voit la mention “Artisan RGE” sur un devis, il comprend immédiatement qu’il a affaire à un professionnel qualifié, capable de lui garantir des économies d’énergie tangibles et un accompagnement fiable.
Les principales aides accessibles en 2025 grâce au RGE
En 2025, être certifié RGE permet à vos clients d’accéder à un large éventail d’aides publiques, cumulables entre elles. Ces dispositifs réduisent considérablement le coût des travaux et constituent un argument décisif pour déclencher la signature d’un devis.
MaPrimeRénov’ (monogeste & rénovation d’ampleur)
En 2025, MaPrimeRénov’ reste la principale aide publique pour la rénovation énergétique :
Pour les rénovations d’ampleur, l’aide peut couvrir jusqu’à 80% du coût des travaux pour les ménages très modestes, 60% pour les modestes, 45% pour les intermédiaires et 10% pour les revenus supérieurs.
Les plafonds de dépenses éligibles sont de 30 000 € HT pour un gain de deux classes énergétiques et 40 000 € HT pour trois classes ou plus (les plafonds ont été modifiés en septembre 2025). Seuls les logements classés E, F ou G au DPE sont éligibles à la rénovation d’ampleur.
L’aide reste réservée aux logements de plus de 15 ans, occupés en résidence principale ou destinés à la location, et nécessite un audit énergétique préalable. Le recours à un artisan RGE demeure obligatoire.
Depuis le 23 juin 2025, le parcours “rénovation d’ampleur” est temporairement suspendu, mais rouvrira à partir du 30 septembre 2025, avec un contingent strictement limité à 13 000 dossiers, ciblant en priorité les ménages aux revenus très modestes. Les conditions durcies et la réduction des plafonds s’appliqueront pour toute la période 2025-2026.
En parallèle, le parcours monogeste continue d’exister pour soutenir des travaux ciblés comme l’isolation des combles, l’isolation des sols, l’installation d’un poêle biomasse, le remplacement d’une chaudière ou d’un système de chauffage par une pompe à chaleur, ou encore la mise en place d’une ventilation performante. Ces gestes restent financés en 2025, mais le dispositif évoluera dès le 1er janvier 2026 : l’isolation des murs par l’extérieur et l’installation de chaudières biomasse seront alors exclues du champs de l’aide. Les autres gestes demeureront éligibles, ce qui en fait encore une solution attractive pour les ménages qui souhaitent réaliser un projet limité mais efficace.
Certaines primes bonifiées, comme le bonus de sortie de passoire, ont été supprimées ou diminuées. Plus que jamais, un accompagnement par un artisan qualifié RGE est obligatoire pour sécuriser l’accès aux aides publiques.
Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
Un financement bancaire complémentaire, à taux zéro, qui peut atteindre 50 000 € pour couvrir le reste des travaux non financés par MaPrimeRénov’. C’est une solution idéale pour compléter les subventions et permettre au projet de voir le jour.
TVA réduite à 5,5 %
Applicable immédiatement sur la facture, la TVA réduite constitue un avantage direct et visible pour le client. Cet allègement fiscal concerne la fourniture et la pose de matériaux, dès lors que le professionnel est RGE.
Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
Les CEE représentent un coup de pouce financier significatif, car ils viennent en complément de MaPrimeRénov’ et peuvent représenter plusieurs milliers d’euros de prime. Ils sont versés par les fournisseurs d’énergie, souvent par le biais de l’artisan et sont d’autant plus élevés que les économies d’énergie sont importantes.
Leur montant dépend de plusieurs critères : le type de travaux réalisés, le niveau de revenus du ménage, mais aussi la zone climatique où se situe le logement. En effet, plus le climat est froid, plus les économies d’énergie générées sont importantes, et donc plus la prime est élevée.
Depuis le 1er octobre 2025, la fiche CEE dédiée aux pompes à chaleur air-eau a été revalorisée : la prime peut désormais atteindre jusqu’à 10 000 € pour les ménages en situation de précarité énergétique. C’est un véritable coup de pouce qui fait de la PAC air-eau l’un des équipements les mieux soutenus financièrement.
D’autres gestes restent également éligibles, avec des montants plus modestes mais qui allègent sensiblement la facture :
- Chauffe-eau solaire : entre 100 et 300 €,
- VMC double flux : entre 100 et 800 €,
- PAC air-air : de 150 à 1 500 € selon la taille de l’installation,
- Chauffe-eau thermodynamique : entre 100 et 200 €,
- Isolation des combles : entre 10 et 20 €/m².
En combinant les CEE avec MaPrimeRénov’, l’éco-PTZ et la TVA réduite, vos clients peuvent considérablement réduire leur reste à charge, ce qui constitue un argument commercial décisif pour déclencher la signature d’un chantier.
Aides locales et régionales
En complément, de nombreuses collectivités proposent leurs propres dispositifs (primes énergie, subventions pour l’isolation, bonus pour le solaire). Être RGE permet à vos clients d’en bénéficier, renforçant encore l’attractivité de vos devis.
👉 En résumé : en 2025, le label RGE agit comme un passeport vers toutes les aides. Pour un particulier, choisir un artisan certifié, c’est la garantie de réduire fortement le coût de son chantier. Pour vous, c’est la certitude de présenter un devis compétitif et de déclencher plus facilement la décision d’achat.
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Comment transformer ces aides en arguments de vente
Disposer du label RGE permet d’ouvrir l’accès aux principales aides publiques, mais encore faut-il savoir les mettre en avant comme un levier commercial. Trop souvent, les artisans se contentent de mentionner ces dispositifs, sans les intégrer pleinement dans leur démarche de vente. Pourtant, bien présentées, ces aides peuvent être le déclencheur décisif qui fait passer un client de l’hésitation à la signature.
La première bonne pratique consiste à intégrer directement le montant estimé des aides dans vos devis. Au lieu de présenter uniquement le coût brut des travaux, mettez en avant le reste dû après déduction des subventions. Un client qui voit clairement l’économie réalisée a beaucoup plus de chances de se projeter et d’accepter la proposition.
Côté discours, privilégiez une approche orientée bénéfices concrets plutôt qu’explications techniques.
Par exemple, vous pouvez reformuler ainsi :
👉 « Grâce à mon label RGE, vous bénéficiez de MaPrimeRénov’, de l’éco-PTZ et de la TVA réduite, ce qui réduit immédiatement le coût de votre projet. »
De la même façon, insistez sur la dimension qualité et confiance qu’apporte la certification :
👉 « Le label RGE atteste de la qualité de nos travaux et garantit leur capacité à vous faire réaliser de réelles économies d’énergie. »
Lever les freins liés au financement avec une solution intégrée
Même lorsque vos clients profitent des aides publiques, il reste toujours une partie du projet à financer. C’est souvent à ce stade que les hésitations apparaissent : un doute, une comparaison, une attente… et la signature peut être reportée, voire annulée.
Pour éviter ce frein, ECAIR met à disposition des artisans une solution de financement intégrée, qui s’ajuste parfaitement aux aides déjà mobilisées (MaPrimeRénov’, éco-PTZ, CEE, etc.). Vous n’avez aucune démarche administrative à gérer ni d’agrément bancaire à obtenir : tout est simplifié et sécurisé.
Le parcours est pensé pour être fluide, aussi bien pour l’artisan que pour le client : simulation rapide, accord en quelques étapes seulement, et règlement assuré à la fin des travaux.
Ainsi, au lieu de voir un projet bloqué faute de budget, vous offrez à vos clients une solution claire et immédiate pour concrétiser leur chantier, tout en sécurisant votre activité.
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Exemple concret : aides + financement = signature immédiate
Prenons un cas simple. Un projet de rénovation énergétique est chiffré à 18 000 € TTC. Grâce aux aides publiques mobilisables avec un artisan RGE (MaPrimeRénov’, CEE, TVA réduite…), le client obtient environ 12 000 € d’aides. Il reste donc 6 000 € à financer.
Sans solution complémentaire, ce reste à payer peut devenir un frein et retarder la décision. Avec la solution de financement intégrée proposée par ECAIR, le client dispose d’un moyen clair et accessible pour couvrir la somme manquante, sans démarches compliquées. Résultat : il peut lancer ses travaux immédiatement.
Pour l’artisan, l’intérêt est double : le chantier est sécurisé et la marge préservée, sans risque de blocage lié au financement. Le parcours devient limpide : devis → aides → financement → signature.
Conclusion : en 2025, l’aide artisan RGE est un levier de conversion
En 2025, le label RGE n’est plus seulement une condition technique : c’est un véritable outil de conversion commerciale. Il permet à vos clients d’accéder aux principales aides publiques et de réduire considérablement le coût de leur projet. Mais pour transformer ces opportunités en signatures effectives, il est indispensable d’aller plus loin en proposant également une solution de financement complémentaire.
C’est précisément le rôle d’ECAIR : vous accompagner avec une offre intégrée qui combine aides + financement, sans paperasse pour vous, sans contrainte administrative, et avec la garantie d’un règlement rapide à la fin des travaux.
Avec ce parcours simplifié et rassurant, vous maximisez vos chances de conclure vos ventes et vous renforcez votre position d’artisan de confiance, capable de proposer bien plus que des travaux : une solution clé en main pour vos clients.
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Focus artisan : Comment devenir artisan RGE en 2025 ?
Comprendre les différents RGE selon votre métier
Le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) n’est pas unique : il existe plusieurs certifications adaptées à chaque domaine de travaux. Chaque artisan doit donc choisir la qualification correspondant à son cœur de métier :
- RGE QualiPAC : pour l’installation de pompes à chaleur,
- RGE QualiBois : pour les chaudières bois et poêles,
- RGE QualiPV : pour le solaire photovoltaïque,
- RGE Qualibat : pour les travaux d’isolation, de menuiserie ou de rénovation globale,
- RGE Chauffage+ : pour les chaudières gaz à très haute performance énergétique (THPE).
Chaque qualification est délivrée par un organisme certificateur spécifique (Qualibat, Qualit’EnR, Qualifelec, etc.), qui vérifie vos compétences et la conformité de vos chantiers.
Les étapes pour obtenir la certification RGE
Pour devenir RGE en 2025, l’artisan doit suivre un parcours précis :
- Choisir la bonne qualification en fonction de son activité principale.
- Constituer et déposer un dossier auprès de l’organisme certificateur (incluant vos références de chantiers, assurances et garanties).
- Former son équipe si nécessaire, via des modules spécialisés comme la formation FEEBat.
- Passer un audit de chantier, obligatoire dans les deux ans suivant l’obtention de la certification.
- Renouveler régulièrement la qualification (tous les 4 ans), avec des audits intermédiaires pour maintenir la labellisation.
Combien de temps et combien ça coûte ?
Obtenir la certification RGE demande un certain investissement, mais il s’agit d’un passage incontournable pour rester compétitif.
- Durée : entre 3 et 6 mois en moyenne, selon la complétude du dossier et le calendrier de l’organisme certificateur.
- Coût : généralement compris entre 1 000 et 2 500 €, en fonction de la qualification et de l’organisme.
- Aides possibles : certaines formations, comme FEEBat, peuvent être prises en charge partiellement par les OPCO, réduisant ainsi le coût global.
En clair, devenir RGE représente un effort initial, mais c’est un investissement indispensable pour accéder aux aides publiques, sécuriser vos ventes et valoriser votre expertise auprès des clients.
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